Dédale 2018 → biennale d'art en milieu urbain
Zoé
Byloos
Emmanuel Dundic
Marion Fabien
Benoît Félix
François Goffin &
Jean-Philippe Tromme
François Huon
Charlotte Kinon
Luc Navet
Le
thème de cette édition « TABOU » renvoie aux interdits, concept
opposé au sacré, indispensable pour la cohésion des sociétés. Les interdits
varient selon les lieux et les époques. La transgression du tabou est censée
entrainer de graves désordres au sein du groupe social (tribu ou autre type de
groupe).
Il m’a
semblé pertinent à Huy d’appliquer mon procédé de fabrication au symbole de la
radioactivité. Comme le tabou, la radioactivité fait peur; comme le tabou, un mauvais usage
provoque de graves désordres. Mais le symbole de la radioactivité, lui, est
inoffensif.
Le
symbole de la radioactivité fait partie des signaux et des symboles qui visent à l’univoque : l’information
doit être transmise sans distorsion (les transmissions sont d’ailleurs une
unité spécialisée de l’armée dédiée à la transmission de l’information).
Sur le plan du langage, l’information est à l’extrême opposé de la poésie.
Sur le plan du langage, l’information est à l’extrême opposé de la poésie.
Moi qui
aime l’équivoque, le jeu qui trouble, et la poésie, j’ai choisi de réaliser 13
stèles en béton (partie visible 38 x 60
cm) reprenant (peintes en jaune et noir) diverses façons de transformer le
symbole de la radioactivité par une scission puis une recomposition autre. Ces
stèles seront disposées comme dans les vieux cimetières anglais, pas alignées
et pas trop droites, parfois inclinées vers l’avant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
◄▄►◄▀►◄▄►◄▀►◄▄►